Un chat joue avec de l’ectoplasme

Ceci est une retranscription écrite de mes coups de cœur de l’émission BLive du 30 novembre diffusée toutes les deux semaines le samedi sur BlueWave.

Flow, le chat qui n’avais plus peur de l’eau

On est vachement gâté en films d’animations en cette fin d’année. Cela a commencé avec le Robot Sauvage, le dernier DreamWorks qui vaux vraiment le coup et qui marque, j’espère durablement, le renouveau du studio. Je vous invite à réécouter la rétrospective que j’ai faite à ce sujet dans l’émission du 2 novembre pour en savoir plus (à 36 minutes) :

On reste dans le thème animalier cette fois-ci encore avec Flow, produit par le studio du réalisateur letton Gints Zilbalodis : Dream Well Studio (très joli site internet au passage).

Ce monsieur m’était inconnu avant de faire mes recherches et hormis quelques courts-métrages qui utilise le même style graphique que Flow, il a produit un autre film nommé Away qu’il faudra que je prenne le temps de regarder à l’occasion.

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à notre chat noir. Dans un monde où l’humain semble avoir disparu et où la nature a repris ses droits, un déluge survient et submerge toute terre. Heureusement, notre petit minou trouve refuge dans un bateau et va rencontrer d’autres animaux au fil de son aventure qui va remplir petit à petit cette arche de Noé.

La comparaison n’est pas anodine, la montée des eaux est si rapide que les animaux n’auront pas vraiment le temps de réagir et l’entièreté du film va se passer sur l’eau avec des bêtes globalement terrestres (sauf une, mais je vous laisse la surprise).

Ils ont l’air beau et bon ces poissons 😛

Le tour de force ici est que c’est un film muet. Enfin tout du moins, il n’y a aucun dialogue. De vague miaulements ou grognements, mais l’ensemble des émotions sont transmisses grâce à des expressions, des mouvements, des mimiques et autres grimaces.

Cela à beau être des bestioles, qu’est-ce qu’elles le sont, expressives. Je vais relayer cet excellente analyse post-visionnage de mon ami Otak :

Ça ne m’étonnerais pas que les personnages soient issu d’un jeu de rôle. On a tous les archétypes : le ranger, le sage, le paladin, le voleur et les barbares. Chacun à son caractère et tout repose sur leur esprit d’équipe … ou pas.

Je vous laisse trouver qui est qui 😉 (oui, il manque un personnage, je ne veux pas le divulgâcher)

Au niveau technique, on n’est pas sur de la production Disney, on voit les artifices qui trahissent l’utilisation de Blender (qui est loin d’être mauvais), particulièrement sur les effets de lumières qui paraissent très aliasés, surtout avec le contraste formé par la fourrure noire du chat. Mais si on passe outre ces petits détails, c’est vraiment propre. Globalement, l’animation est fluide et il y a énormément de plans « fond d’écran » comme j’aime les nommer.

Parce que oui, même si le film est ponctuellement rythmé par des scènes d’actions, il est principalement contemplatif. Il prend son temps quand il le faut sans jamais vraiment que l’on s’ennuie. Il y a juste la scène onirique du film qui dure un peu trop longtemps à mon goût, mais elle fait sens, vous comprendrez quand vous la verrez. ^^

Dans l’ensemble, on est donc loin de ce qu’a proposé le mois dernier le Roi Sauvage, mais on n’est pas non plus sur de la 3D plastique que nous impose systématiquement Pixar (oui, je l’ai mauvaise, mais j’en ai vraiment ras-le-bol de voir des jouets s’animer, Toy Story, c’est fini depuis 2010).

Niveau ambiance sonore, cela colle parfaitement au film, même si les musiques sonnent malheureusement quelque peu génériques et ne resteront pas en tête après. Elles ne sont pas mauvaises loin de là, juste que ce sont des musiques d’ambiances qui ont été écrites pour qu’on se laisse emporter et qu’elles se fassent oublier.

L’arme secrète des félins

Dans tous les cas, Flow n’a clairement pas volé ses trois titres gagnés au Festival international du film d’animation d’Annecy et je vous recommande chaudement d’aller le voir tant qu’il est au cinéma !

Who you gonna call ? Frank Bannister

Marty McFly déguisé en Colombo pourchassé par des fantômes. Intrigué ? Parfait. Parlons de Fantômes contre Fantômes, ou The Frighteners dans sa version originale.

Frank Bannister, incarné par Michael J. Fox, est un ancien architecte reconverti en arnaqueur médium suite à un accident de voiture dans lequel il perdit sa femme et acquis le don de voir et d’interagir avec les spectres et autres revenants. En parallèle, de nombreux habitants de la ville sont victimes d’infarctus inexplicables.

Le pitch étant fait, remettons le cimetière à côté de l’hôpital : ce film est typiquement une comédie du dimanche soir. C’est drôle, c’est léger, il y a toute une partie mystère autour des morts et des fantômes qui entretiennent un petit suspense … Bref, je me suis beaucoup amusé devant.

Les effets 3D sont d’époque, mais ils ne passent pas si mal encore aujourd’hui

Si je ne l’encense pas plus que ça, c’est qu’il y a quand même pas mal de choses auxquelles vous devrez pardonner. Déjà, on est fin des années 90 et la 3D … Sans être particulièrement affreuse, elle est clairement cheap. Aussi, les règles sur ce que les fantômes peuvent agir ou non sur leur environnement sont assez flous (comme eux lol).

Mais il n’en reste pas moins très sympathique et je vous le recommande si vous cherchez un film rigolo sans prise de tête à mater sous la couette.

Oh, et il y a un épisode de deux heures de perdues dédié à ce film, si vous voulez jeter une oreille :

Vous voulez du pop-corn ?

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Pour participer, c’est simple : rejoignez le Discord et inscrivez-vous aux évènements :

J’espère vous y voir, ça me ferais très plaisir 😀

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