Ceci est une retranscription écrite de mes coups de cœur de l’émission BLive du 22 février diffusée toutes les deux semaines le samedi sur BlueWave.
Xéfir se rappela qu’il allait bientôt devoir enregistrer un podcast avec ses amis de BlueWave, une radio somme toute modeste, mais qui monte malgré le silence des médias. Pourtant, il n’avait pas trop d’idées de quoi parler.
Qu’à cela ne tienne, il attrapa sa Steam Deck ~ une excellente console portable hybride si je puis me permettre cette remarque ~ et regarda ce qu’il y avait d’intéressant. Tiens, une version « Ultra Deluxe » d’un jeu qu’il avait particulièrement apprécié pendant l’horrible confinement était en promo. C’est un titre plutôt racoleur, jamais il ne craquerai alors qu’il possède déjà la version de base… Non, lâche cette carte de crédit !
God dammit. Pffffff. Très bien. Il lança le jeu et fut accueilli par une fort belle voie de narrateur.
Ceci est l’histoire d’un homme nommé Stanley. Stanley travaillait pour une entreprise dans un grand immeuble où il était l’employé 427. Le travail de l’employé 427 était simple : il restait assis à son bureau dans la pièce 427 et appuyait sur les touches d’un clavier.

Et Stanley était heureux.
Mais un jour, quelque chose de très étrange s’est passé. Personne n’était venu le voir pour lui donner des ordres, pour organiser un meeting, ou même dire bonjour.
Il avait travaillé ici depuis des années et c’était la première fois qu’il se retrouvait isolé ainsi. Stanley se leva de sa chaise et sorti de son bureau. Tous ses collègues étaient absents. Qu’est-ce que cela voulait bien dire ?
Stanley décida d’aller dans la salle de réunion ; peut-être n’avait-il pas reçu le mémo. Quand Stanley arriva devant deux portes ouvertes, il devait faire un choix.
À gauche ou à droite ? Xéfir avait déjà parcouru ce jeu en large et en travers, mais il tenta de nouveau l’expérience pour découvrir les nouvelles fins cachés à débloquer.
Stanley Parable est un jeu quelque peu unique, brisant régulièrement le quatrième mur tel un bulldozer commandé par notre ministre de la santé pour soulager un peu plus le système de sécurité sociale français. Mais je m’égare.
Dans la grande ligné des jeux de marche, il se balade dans l’entreprise de Stanley, accompagner de la voix délicieuse de ce narrateur avec un fort bel accent britannique. Il alla de surprises en surprises, lâchant un « WHAT THE FUCK » appuyé à chaque nouveau chemin découvert.
Définitivement un bon jeu qui ne prend qu’une petite demi-heure à finir. Enfin la première fois. Parce qu’il relança le jeu, encore et encore.

Ça commence à faire long là. HO ! STOP !
Ha quand même.
Pourtant, Xéfir n’était pas satisfait. Il voulait continuer de jouer. Il remarqua que son achat compulsif précédent était en fait un bundle comprenant également un autre jeu par le même développeur.
« Le guide du débutant ». Intriguant. Mais … Raaaaa. Il a lancé le jeu sans même lire la fiche Steam. Quelle impatience !
Le jeu commence par un carton plutôt austère nous informant que ce jeu ne dure qu’une petite heure et demi, qu’il n’a ni mécanique de gameplay traditionnel, ni but, ni sens et qu’il cherche avant tout à raconter l’histoire de quelqu’un qui cherche à faire face à quelque chose qui le dépasse.
Intrigant. Oh ! Encore un narrateur. Mais il s’agit d’une personne identifiée cette fois. Un ami du développeur.
Cette fois, il ne raconte pas ce qui se passe à l’écran, mais raconte l’histoire derrière la création de chaque niveau que l’on parcours. C’est instructif se disait Xéfir mais … Pourquoi faut-il résoudre toujours la même énigme somme tout simpliste à chaque fin de niveau ?

Xéfir se rappela qu’il fallait qu’il finisse sa chronique rapidement sinon il se ferai taper sur les doigts par ce tyran de Kody. Déjà qu’il le laisse écrire des bêtises sur son blog en même temps que sa chronique, il ne faudrait pas que ça se remarque de trop non plus.
En conclusion, il décida de donner le lien vers la page Steam du bundle avec les deux jeux pour 20 balles. Ce n’était finalement pas si cher … S’il ne l’avais pas racheter encore une fois comme cadeau de Noël en retard pour un ami.
God dammit.