L’Allemagne aux misérables

Je suis passé dans le Calvinball 74 le 30 janvier, un podcast à thématique aléatoire tiré au sort à la fin de chaque émission. Cette fois-ci, on a regardé une version LEGO des Misérables … en allemand.

Cet article est la retranscription de ma partie des recommandations culturelles en début d’émission.

Je vais vous faire une confidence : je n’ai jamais lu ou vu les Misérables avant de préparer cette émission ; et je vais blâmer mes profs de français de mes années collèges pour ce manquement culturel.

Donner à lire des œuvres littéraires majeurs françaises à des collégiens est indispensable, je n’ai rien contre cela. Mais je me souviens encore parfaitement de mes deux premiers livres à lire pour l’école :

  • Le bourgeois gentilhomme de Molière qui n’est pas agréable à lire : c’est une pièce de théâtre ; le script est un support pour être joué.
  • L’assommoir d’Émile Zola qui porte extrêmement bien son nom : c’est chiant a en mourir

De ce fait, je me suis très vite désintéressé de la lecture et j’avais un accord avec un ami en classe qui me donnait ses devoirs de français le matin contre des cours particuliers en mathématiques le soir.

J’ai renoué avec la lecture au lycée avec Harry Potter dont j’ai même lu l’un des tome en anglais parce que je ne voulais pas attendre la sortie française.

Bref, tout cela pour dire que j’ai toujours une sorte d’apriori terrible mêlé de dégout pour les œuvres littéraires d’antan ; et voir une version allemande charcuté des Misérables sans connaitre le média d’origine n’aurait pas été très pertinent.

Je me suis donc tourné du côté des adaptations en films et en séries, histoire de passer un bon moment sans pour autant me taper le bouquin ; et un téléfilm a retenu mon attention.

En l’an 2000 fût diffusé sur TF1 une série de quatre épisodes de 90 minutes avec comme acteur principal Gérard Depardieu jouant Jean Valjean.

J’aime beaucoup l’acteur Depardieu, il a beau jouer un peu toujours de la même manière, il a une carrure et une prestance qui s’impose à l’écran. Ce qui est parfait pour jouer un homme qui veut se rendre important malgré son passé indigne. Je l’ai découvert dans le Comte de Monté-Cristo, là encore diffusé sur TF1 mais en 98. Bien sûr, je connais sa réputation d’être insupportable sur les plateaux de tournage à tel point qu’il a le droit à un assistant dédié pour le gérer dans les crédits de la série ; mais je suis du genre à séparer l’homme de son œuvre.

Mais il n’y a pas que lui qui est à retenir. John Malkovich jouant un Javert froid et mécanique colle super bien au caractère strict et borné de l’inspecteur de police.

Dans un autre registre, Christian Clavier dont sa tête est irrémédiablement associé à Jacouille des Visiteurs est surprenamment bien casté pour jouer un Tenardier sournois et désemparer des évènements qu’il va subir tout au long de la série.

J’ai aussi bien aimé l’effort de coller à l’époque de la deuxième révolution française au niveau des décors. C’est filmé dans des vieux bâtiments, traversé par des diligences dans les rues pavées de Paris.

J’ai été porté par l’histoire de bout en bout et même si c’est un classique, je ne vous la divulgâcherais pas, histoire d’aller voir ça sur Dailymotion (la qualité est d’époque, ça pique un peu, mais ça se regarde quand même).

Et la version LEGO ? La voici ! xD

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